LA VIE DE LA COOPERATIVE


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SOMMAIRE DU N° 79 DU JOURNAL DE BEVICOR

 

VIE DE LA COOPERATIVE (Pages 2 à 4)

UN ELEVEUR TEMOIGNE : "JE SUIS PRODUCTEUR DE BROUTARDS SUR 60 HA AVEC 45 VACHES" (Pages 5 et 6),

LA VIE EN VERT INFOS (Pages 7 et 8)

UNE NOUVELLE GRILLE DE CLASSEMENT POUR LES PORCS (Pages 9 et 10)

LA RUBRIQUE SANITAIRE : LES AVORTEMENTS EN ELEVAGE BOVIN (Pages 11 et 12)

LA LIMOUSINE EN VEDETTE DANS LES SALONS PARISIENS (Pages 13 et 14)

LES "UNES" DES DERNIERS BULLETINS (Page 15).

UN JEUNE PRODUCTEUR DE VEAUX SOUS LA MERE A L'HONNEUR

La Banque Populaire distingue chaque année, depuis plus de 10 ans déjà (1993), des exploitations corréziennes bien conduites techniquement, performantes économiquement et maîtrisant financièrement leur développement.

Ainsi, c'est le Mardi 05 Décembre qu'ont été décernés les Prix "de la Dynamique Agricole", dans le cadre d'une sympathique cérémonie organisée dans les locaux de la Chambre d'Agriculture à Brive, en présence de nombreuses personnalités du monde agricole, BEVICOR étant représentée par Laurent GUITTON, le Directeur.

Et dans la catégorie "Jeunes Agriculteurs", la récompense a été attribuée à un producteur de la Coopérative, PERRIER Sébastien, éleveur à Puy d'Arnac (canton de Beaulieu).

Agé aujourd'hui de 29 ans, celui-ci s'est installé (très jeune) en 2000 sur la propriété familiale. Secondé par son père, il y conduit sur 45 Ha SAU un troupeau d'une quarantaine de vaches limousines (et deux croisées) en production spécialisée de veaux de lait sous la mère avec achat du renouvellement. Comme dans beaucoup d'exploitations du Bas-Pays, le système bovin reste ici associé au tabac (15 000 pieds).

Ayant investi pour réaliser la mise aux normes de son bâtiment d'élevage, Sébastien souhaite pouvoir persévérer dans la production qu'il a choisie tout en travaillant dans de meilleures conditions … et ainsi avoir plus de temps à consacrer à sa famille et notamment ses trois jeunes enfants.

 

 

 

S. PERRIER … SANS DOUTE PLUS A L'AISE AVEC SES VEAUX QUE SOUS LES PROJECTEURS !

MAIGRE OU GRAS … IL Y A PLACE POUR LES DEUX EN CORREZE !

Outre le point habituel de conjoncture et l'analyse du contexte des productions de bovins maigres et de bovins finis, la Commission Technique Spécialisée "VIANDE BOVINE" a consacré une bonne partie de sa dernière séance de travail (Jeudi 14 Décembre 2006) à la réflexion sur les possibilités de finir une partie de la production sur place dans le but d'atteindre un meilleur équilibre maigre-gras dans notre région, dans le sens d'une moindre fragilité de nos systèmes d'exploitation.

Cela peut paraître paradoxal du fait du marché plutôt porteur que connaît le broutard limousin depuis plus de 3 ans maintenant, mais il n'est pas pour autant à l'abri d'un retournement de conjoncture, sans compter les menaces inhérentes pour un marché dépendant pour l'essentiel de l'export : menaces sanitaires (Fièvre Catarrhale Ovine …), menaces "administratives" (réglementation de plus en plus restrictive en matière de transport des animaux …), … Bref, si "le pire n'est jamais certain" … "vaut mieux prévenir que guérir" !

En guise d'illustration concrète, après une partie en salle à Uzerche dans les locaux de CER 19, les participants se sont rendus sur l'exploitation (toute proche) de l'EARL DEMICHEL Lucien à Espartignac, qui y développe depuis longtemps un système naisseur-engraisseur performant (avec ventes de quelques reproducteurs). Ici, les femelles, non conservées pour le renouvellement ou non vendues pour l'élevage, sont engraissées pour être commercialisées sous Label Rouge, alors que les mâles sont finis avec une ration sèche (céréales, complémentaire azotée et paille) sur un cycle court (autour d'un an), permis par une génétique appropriée et adaptée à la production de viande précoce.

 

L'ENGRAISSEMENT EN CORREZE … UNE CARTE A JOUER ET UNE PLACE A PRENDRE

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