Rappelons que cette sympathique et chaleureuse manifestation vise à distinguer deux éleveurs de la Coopérative parmi les plus engagés dans les filières Label Rouge "BLASON PRESTIGE".
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LE BLASON D'OR "VEAU FERMIER DU LIMOUSIN" a été attribué à Michel et Annie SOUSTRE à La Roche de JUILLAC Pour la seconde fois consécutive, nous revenons cette année dans le canton de Juillac, et sur la commune de Juillac même, à une quinzaine de kilomètres d'Objat, un des "fiefs" de la production de veaux sous la mère, pour y découvrir le lauréat du 16ème Blason "Veau". C'est dans cette région de tradition de polyculture-élevage, au parcellaire souvent morcelé, et où aujourd'hui les bovins côtoient souvent les vergers, que s'est installé Michel SOUSTRE, il y aura bientôt 40 ans, sur la propriété familiale, bientôt rejoint par Annie son épouse. Le cheptel comptait alors un peu plus de 20 mères limousines sur quelques 35 hectares. Eleveurs par goût, il y conduisent actuellement un troupeau de 60 vaches toutes limousines … sauf une, sur 57 ha SAU, tout en herbe … sauf 2 en céréales à paille, en production spécialisée de veaux de lait depuis toujours … et pour toujours ! Et adhérent de la Coopérative également depuis toujours (1971) … et pour toujours aussi sans doute ! Près de 1 800 veaux de lait ont ainsi été livrés à BEVICOR en 35 ans ! … Michel et Annie SOUSTRE sont des perfectionnistes et des gens fidèles : l'ensemble du renouvellement ainsi que les taureaux sont achetés à l'extérieur, au sein de la Section "Reproducteurs" de la Coopérative, aux mêmes éleveurs depuis de nombreuses années. Ce qui ne les empêche pas d'être exigeants en la matière : douceur, aptitude laitière, conformation et croissance du produit, sont les critères exigés pour les futurs reproducteurs. "Faire prendre le plus de viande possible sur le moins d'os possible au moindre coût possible" pourrait être leur "crédo" de production. Mais ce sont aussi et avant tout des animaliers. Tout est consacré ici à cette production qui fait la réputation et l'honneur de l'élevage corrézien. Si ce n'est les aléas de la génétique, le hasard n'a pas beaucoup de place ici : sélection rigoureuse des mères, nous l'avons vue, monte naturelle et insémination associées, étalement … volontaire et maîtrisé des vêlages (sorties 12 mois sur 12), soin "maniaque" apporté à la tétée … pratiquée 3 fois par jour pour les plus jeunes ! Le résultat, c'est une production exceptionnelle et d'une très grande régularité dans le "haut de gamme" : 97 % de veaux labellisables, tous les veaux (à une exception près !) dans le "carré supérieur" de la qualité (classés E et U, Blanc et Rosé clair), dont plus de 2 sur 3 classés à la fois E en conformation et "extras" en couleur, c'est-à-dire au sommet de la classification (le "A9" tant convoité) … Cela donne 1 230 €/tête ( 8 075 F !), jusqu'à près de 1 530 € pour le "champion" (un peu plus de 10 000 F !), soit 145 kg de carcasse (pour à peine 4 mois d'âge) à 8.50 €/kg ( 55.80 F) de moyenne pour 61 animaux commercialisés en 2005. Ce résultat est d'autant plus remarquable compte tenu de la répartition des livraisons tout au long de l'année et des variations de cours selon les périodes. L Au soir d'une carrière entièrement consacrée à la production du veau sous la mère, Michel et Annie SOUSTRE reçoivent une distinction ô combien méritée. Ce sont des éleveurs comme eux qui ont contribué à "écrire" l'histoire du veau de lait de la Corrèze, sur lequel a été construite une filière exemplaire, on s'en est particulièrement rendu compte lors des années difficiles. Reste à transmettre un tel savoir-faire et une telle passion … |
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LE BLASON D'OR "BOEUF LIMOUSIN" a été attribué au GAEC LAGRAFEUIL-PUECH au Maubert de MEILHARDS. C'est au cœur du "pays vert", à Meilhards, dans le canton d'Uzerche, qu'il nous faut aller pour y rencontrer les récipiendaires du 16ème Blason "Boeuf". C'est déjà la 3ème fois que cela se produit : Meilhards deviendrait-il un véritable "cru" pour la viande limousine ? Pas étonnant au demeurant dans cette région aux bons et vastes herbages et où les exploitations sont bien structurées. Le "veau de Lyon" y prospérait d'ailleurs autrefois, avant de céder à la vague du "veau d'Italie". C'est ici, au Maubert, que s'est installé Michel LAGRAFEUIL, il y a 35 ans sur 14 ha … Aujourd'hui, l'exploitation compte un peu plus de 150 ha SAU dont 90 % en herbe (une quinzaine d'hectares étant réservés à la culture du maïs ensilage) ! Il faut dire que dans le même temps, la famille s'est agrandie : il a été rejoint tout d'abord par Danielle, son épouse, puis par son gendre Benoit PUECH, venu de son Aveyron natal en 1994, date de la création du GAEC, puis par le "petit" dernier, son fils Sébastien, en 1998. Cela fait un peu de monde pour travailler … mais il y a du "monde" à s'occuper ! Tout est ici consacré au troupeau de 140 mères et la suite, soit près de 50 génisses de chaque génération, un troupeau inscrit en totalité au Herd-Book Limousin, les premières vaches inscrites étant arrivées au Maubert il y a exactement 30 ans Cette "grande" famille de sélectionneurs, dans tous les sens du terme, a rejoint BEVICOR il y a tout juste 10 ans, en 1996, contribuant ainsi à renforcer à la fois le prestige et le potentiel de la Section "Reproducteurs" de la Coopérative. Pour ces éleveurs de grand renom, le nombre d'animaux vendus pour la reproduction en France comme à l'export en atteste, la sélection et la technicité trouvent aussi leur expression dans le produit viande final. En prolongement d'une génétique "haut de gamme", les femelles non commercialisées pour l'élevage sont préparées pour la boucherie et pas "à la petite semaine" ! Ici, les vaches sont "bichonnées" toute l'année aussi la conduite en finition reste des plus simples, elles ne connaissent que des rations à base d'herbe, fanée ou pâturée, complémentées avec modération avec un peu de maïs ensilage et un mélange de tourteaux (lin et soja). 1 770 € (plus de 11 600 F) de moyenne - jusqu'à 2 210 € ( 14 500 F !) pour la "meilleure" - soit 452 kg carcasse à un peu plus de 3.90 €/kg ( 25.75 F) pour les 19 vaches commercialisées pour la boucherie en 2005, à un âge moyen de 5 ans et demi (dont une de 15 ans !) … Toutes classées U= ou U+, 80 % d'entre elles (15) ont été effectivement commercialisées sous Label Rouge "Blason Prestige". Le GAEC-LAGRAFEUIL est connu comme un spécialiste des concours … mais parmi ses nombreux succès, on oublie souvent de mettre en exergue les 2 Prix "Qualités Bouchères" remportés dans la cadre du Concours National Limousin, les 3 autres remportés lors du Festival de l'Elevage de Brive, sans oublier les 4 présentations "Viande" lors du Salon de l'Agriculture à Paris. Le Blason "Bœuf" 2006 va rejoindre dans la maison familiale la galerie de trophées conquis de haute lutte dans tous les rings de l'hexagone. Le millésime 2006 s'annonce exceptionnel pour le GAEC LAGRAFEUIL-PUECH, alors que que quatre mois seulement se sont 'écoulés : Champion en Mars à Paris avec "UNIQUE", "Blason d'Or" en Mai pour la production de viande rouge … "De la génétique ... à la viande", c'est un slogan chère à l'organisation raciale limousine ... mais ici, ce n'est pas un slogan, c'est la réalité de tous les jours ! |
